Interview et Photoshoot de Shailene Woodley pour Flaunt Magazine.

Voici l'article et l'interview du magazine.

 Shailene Woodley Une trajectoire de série promet appendicectomie d'exposition.

À Hollywood, tout le monde aime mettre un acteur dans une lignée. Pour les stars en plein essor de la grande célébrité, il y a une tendance dans les tabloïds, celle de s'appuyer sur une phrase très simple: "Cette star est la prochaine [remplir la zone vide]." Pour Shailene Woodley, l'actrice de 21 ans qui a été révélée dans The Descendants en 2011, aux côté de George Clooney, les choix sont les suivants:

a) Emma Watson

b) Jennifer Lawrence

c) Kristen Stewart 

Regardez, la jeune actrice vient juste de terminer le tournage de Divergent, une futuriste dystopie basée sur la trilogie Young Adult de Veronica Roth. Et si vous êtes peu familier avec les noms Hermione Granger, Katniss Everden, ou Bella Swan, vous savez qui est la prochaine. Les séries de films, particulièrement les séries Young Adult, sont des entrées pour la célébrité de l'absurde, et représente assez de travail encadré pour définir l'entière carrière d'un acteur (qui parmi nous n'a pas pensé à Harry Potter quand Watson tournoies avec ces mouvements de danse dans Bling Ring?) Ensuite, c'est les coupes de cheveux de fées, nues sur les couvertures de magazines, et les sorties d'album foireuses pour que le public oublie leur rôle phare. 

Alors qu'elle est enclin à tout ça, Woodley a dû méditer sur le sujet. Sa dernière série lui a laissé un goût amer dans la bouche: "Je n'ai pas aimé, parce que tout a commencé à changer, et je n'avais aucun contrôle dessus." dit-elle concernant la série The Secret Life of the American Teenager. "C'est comme tout dans la vie, que tu sois acteur, ou que tu travailles dans les assurances, si tu veux être capable de quitter ton boulot, c'est mieux d'avoir l'opportunité de le faire. Mais quand tu as un contrat, malheureusement tu ne peux pas faire ça."

Au final, l'opportunité de travailler sur un excellent scénario a ses avantages. Maintenant, alors que le premier film de la série Divergent est en production, Woodley est officiellement engagée. Et dans quelques mois, vous entendrez encore plus parler de Beatrice Prior.

Durant la lassitude du trajet de retour du Comic Con en voiture, où elle se trouvait afin de parler du film, seulement deux jours après la fin du tournage, Woodley semble être ravie de sa décision "J'ai été extrêmement passionnée par le personnage, et par le projet. Je me suis dit que ça valait la peine d'accepter de jouer dans une autre série."

Tout comme ses prédécesseurs du Young Adult, elle doit équilibrer l'éventail de scénario. Pendant que Divergent entre dans la course (possiblement pour 5 ans), nous pourrons la voir dans des films à petit budget et indépendants avec des réalisateurs moins connus. Prévu pour une sortie en Août, James Ponsoldt de The Spectacular Now (aussi appelé "le prochain The Perks of Being a Wallflower" par quelques personnes, et distribué par la même boîte de production) a sélectionné Woodley pour jouer le rôle d'Aimee Finicky, une lycéenne intelligente mais sans ami, qui se lie d'amitié avec un garçon populaire quand il se réveille sur sa pelouse après une fête. Woodley dit être fière de faire partie du premier film de Pondsolt. "Je pense qu'il va devenir un très bon réalisateur qui brillera dans le temps."

Alors qu'elle parle du réalisateur, sa voix le tarit d'éloge "Il apprend réellement à te connaître en tant que personne, il n'a pas réellement besoin de te donner de directives. Il souligne quand tu es vraiment authentique et honnête, et quand tu ne l'es pas. Il reconnait aussi qu'un film n'est pas seulement une personne, mais un effort collaboratif. Il s'assure qu'on se sente bien dans nos personnages, ensemble, et ça créé un très beau mariage d'idées créatives."

Ce genre de liberté est nouveau pour Woodley, qui se remémore son rôle de longue date, dans The Secret Life of an American Teenager, avec des sentiments confus. "J'en suis extrêmement reconnaissante, c'était cinq années fantastiques de ma vie, mais vers la fin, moralement, les choses que nous voulions montrer avec cette série n'étaient pas accordées avec ma propre intégrité. Alors c'était difficile d'aller travailler chaque jour, en sachant que nous allions projeter tous ces thèmes à des milliers, des millions d'adolescents à travers le pays, alors qu'en fait ce n'était pas ce que je voulais montrer."

Jongler entre plusieurs rôles ne sera pas un souci. "Je ne suis pas un de ces acteurs qui ont besoin d'entrer réellement dans leur personnages, qui utilisent toutes sortes de méthodes pour jouer leur rôle. Pour moi, il s'agit surtout d'apprendre mes lignes, de les sortir au moment venu, et d'écouter les autres de façon professionnelle, puis réagir à leur expressions authentiquement et honnêtement. Donc c'est facile de changer de rôle, parce que je ne ressens pas le besoin d'entrer entièrement dans mon personnage pour pouvoir commencer à jouer avec."

La plus grosse difficulté pour Woodley sera sûrement le degré de célébrité que Divergent lui apportera. Il s'agissait de l'aspect le plus redouté par Woodley, tandis qu'elle hésitait à accepter le rôle, parce que c'est ce qui pourrait l'éloigner de ce qu'elle considère comme son "anonymat", et qui pourrait l'amener au statut de célébrité de façon permanente. 

"Je trouve le mot "fan" complètement fascinant. Je pense que c'est une chose d'être fan d'un film en particulier - en grandissant j'étais une grande fan des Goonies et de quelques groupes. [Mais] quand je me remémore mes films favoris dans mon enfance, je ne me souviens pas avoir été obsédée ou nécessairement fan d'un acteur en particulier. J'étais impatiente de voir ce qu'ils feraient par la suite, mais…" sa voix s'estompe dans la perplexité. "Maintenant j'ai l'impression qu'il y a une curieuse obsession chez les gens. Donc pour moi, j'essaie de me séparer de mes projets, et j'espère que les gens comprennent. Mais quand les gens m'encourage, seulement moi, c'est curieux, c'est quelque chose auquel je n'ai pas été habituée, et je pense que je ne le serais jamais."

Son incapacité à comprendre la frénésie des fans est à la base de la réputation de Woodley dans le monde du cinéma. Elle est connue pour être terre à terre, une actrice Hollywoodienne atypique, intimidée par les aspects de la célébrité que beaucoup d'acteurs tentent d'obtenir. "On entend beaucoup parler d'acteurs qui sortent et posent pour être photographié, et vont là où on espère les voir. Et comme je ne lis pas vraiment ces magazines hebdomadaires, je ne sais pas de qui ou de quoi les gens parlent en ce moment. Mais je pense que quelqu'un comme Jennifer Lawrence le supporte incroyablement bien, ou Kate Winslet. Des femmes fortes qui sont capables de maintenir leur vie personnelle, gracieusement et avec gratitude, et qui s'occupent aussi de l'autre partie de leur vie."

Pour sa part, Woodley a maintenu une certaine bienveillance à ce jour. Dans le passé, elle s'est montré à des événements pour des films dans lesquels elle est apparu les cheveux mouillés et sans maquillage, et ressent le besoin de montrer sa vraie nature. Elle est ouverte spirituellement (#SpiritJunkie est l'hashtag qu'elle a choisi pour s'auto-descrire) et est fréquemment présente sur les réseaux sociaux pour les causes qu'elle supporte, de la nourriture génétiquement modifiée (“Unapproved #GE @MonsantoCO wheat found in #Oregon field. Tell @USDA to ban all GE field tests immediately”) à l'image corporelle positive (“when are we going to learn! EVERY BODY IS PERFECT!… ‘fitting in’ is boring!!!!!!”), aux questions environnementales (un retweet de Mark Ruffalo, de qui elle est fan, pour célébrer le passage à l'énergie solaire et aux éoliennes par les grandes entreprises).

"Je pense que tout, concernant ma façon de vivre est alternatif. Je vais chercher ma propre eau de source dans les montagnes chaque mois. Je vais à la ferme chercher ma nourriture. Je fabrique mon propre dentifrice, mes propres lotions et huiles et pour le corps et le visage," elle rit à la longue liste. "Je pourrais continuer des heures. Je m'auto-médicamente. Je ne vais pas voir de docteurs. Je fais mon propre fromage, et cherche des aliments sauvages, je les identifie. C'est un mode de vie à part entière. C'est attrayant pour mon âme."

L'ambiance qui ressort tandis qu'elle parle d'elle, est celui d'une femme à la maison dans les journées éprises de paix des années 70. Quatre fois séparés, elle commence sa réponse avec une variation du qualificatif "Hé bien, je ne peux pas parler pour les autres. Je n'ai que ma propre expérience." Elle est très proche d'un jeu de tir sur des pouffiasses célèbres quand on lui demande d'où vient cette obsession pour les célébrités selon elle. "Je pense que ça doit être un truc générationel parce que maintenant plus que jamais, nous sommes dégoûtés de la télé réalité qui montre au public des horribles images de femmes, et donne une vision étrange de ce que signifie "passer à la télévision". Ça relève de l'exploitation."
Cependant, l'état actuel de la célébrité ne la convainc pas à repousser son travail d'actrice, qu'elle dit être une seconde nature, et que c'est un "travail" simplement parce que ça lui permet de vivre. Sa vingtaine, souvent la décennie la plus gênante pour les jeunes stars, s'est vraisemblablement emballée avec d'importants rôles. Woodley, pourtant, préfère prendre ça avec de la mesure. "Je pense que les gens dans ce domaine rendent la chose plus difficile qu'elle ne l'est. C'est facile d'être heureux. C'est plus simple d'être heureux que de ne pas l'être."

J'aimerais que tout le monde remercie Manon pour la traduction, parce que la pauvre, c'était super long. 

Source : Flaunt Magazine